Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
EMMILA GITANA
Visiteurs
Depuis la création 1 612 544
Newsletter
Archives
oubli
14 octobre 2017

BRANCHES BASSES

BRANCHES BASSES
Instant qui veut durer mais sans savoir Tirer éternité des branches basses Qui protègent la table où clairs et ombres Jouent, sur ma page blanche de ce matin. Autour de ces deux arbres d’abord l’herbe, Puis la maison, puis le temps, puis demain Pour ouvrir...
29 septembre 2017

L'ORANGERIE

L'ORANGERIE
L'idée me vient que je suis pur et je demeure Dans la haute maison dont je m'étais enfui. Oh pour que tout soit simple aux rives où je meure resserre entre mes doigts le seul livre et le prix. Lisse-moi, farde-moi. Colore mon absence. Désoeuvre ce regard...
23 septembre 2017

CE JARDIN D'ENCRE...Extrait

CE JARDIN D'ENCRE...Extrait
… un jour peut-être exista-t-il entre les deux une coïncidence le temps tout au plus d’un cri de joie qui n’a pas su ce qu’il était que peut ensuite un cri jeté dans l’ignorance de son sens rien sinon se retourner contre la bouche ayant craché l’oubli...
13 septembre 2017

JOËLLE GARDES...HOMMAGE

JOËLLE GARDES...HOMMAGE
Parfois une vitre invisible la coupe du monde et des autres la sépare de ses émotions Si elle cherche à rassembler les événements de sa vie elle ne trouve que des étiquettes sur des boîtes vides Glacée figée derrière la vitre du désespoir elle ne perçoit...
5 septembre 2017

MARIO BENEDETTI

MARIO BENEDETTI
Chaque fois qu'ils nous donnent des cours d'amnésie comme s'ils n'avaient jamais existé les yeux combustibles de l'âme ou les lèvres de la peine orpheline chaque fois qu'ils nous donnent des cours d'amnésie et nous pressent d'effacer l'ivresse de la souffrance...
5 septembre 2017

LA CHUTE...Extrait

LA CHUTE...Extrait
Les hommes ne sont convaincus de vos raisons, de votre sincérité, et de la gravité de vos peines, que par votre mort. Tant que vous êtes en vie, votre cas est douteux, vous n'avez droit qu'à leur scepticisme. Alors, s'il y avait une seule certitude qu'on...
12 août 2017

PIERRE-ALBERT JOURDAN...Extrait

PIERRE-ALBERT JOURDAN...Extrait
Ne cherche pas, oublie tout ce fatras. Approche-toi seulement de cette touffe de thym. Il y a tant à oublier. La démesure de l’action, la plaie de l’action. Réduis tes gestes. Reste là, proche de ce balancement des herbes à hauteur de ton visage. Enfonce-toi....
13 juillet 2017

NOTES SUR LA MELODIE DES CHOSES...Extrait

NOTES SUR LA MELODIE DES CHOSES...Extrait
L'un entend plus, l'autre moins, de la puissante mélodie de l'arrière-fond. Beaucoup ne l'entendent plus du tout. Eux sont comme des arbres qui ont oublié leurs racines. Beaucoup n'ont pas le temps de l'écouter. Ce sont des pauvres sans patrie, Qui ont...
16 juin 2017

JE COURS LES MAINS VIDES

JE COURS LES MAINS VIDES
J’ai l’intention de toucher à la larme des fleurs, à l’épaisseur du moindre souffle empoté comme une confiture de muguet. Certains creusent, d’autres amassent la terre du trou. La terre, notre terre est à chacun. Je glisse sur le dos du monde et mon corps...
8 juin 2017

J'OUBLIE

J'OUBLIE
J'oublie Gaza la Tchétchénie Guantanamo. J'oublie les écoles incendiées et les enfants brûlés vifs les parents aux yeux éteints - d'où toute lumière a soudain disparu. J'oublie les enfants bourrés de résidus chimiques ceux qui à chaque instant frappent...
5 avril 2017

ALBERT AYGUESPARSE...Extrait

ALBERT AYGUESPARSE...Extrait
Rien ne grandit ici qui n’ait le poids de l’ombre. La nuit même se cueille avec des gants de suie Et son bouquet se fane entre les mains des pluies Et l’on dit que son cœur est plein de graines sombres. Le monde surprenant des bêtes endormies Glisse dans...
10 mars 2017

LA NUIT A LA DERIVE ...Extrait

LA NUIT A LA DERIVE ...Extrait
« Moi, Olga Orozco, du fond de ton cœur je déclare à tous que je meurs. J'aimais la solitude, l'héroïque durée de toute foi, l'oisiveté dans laquelle grandissent d'étranges animaux, des plantes fabuleuses, l'ombre d'une grande époque fluant au milieu...
10 mars 2017

RAG-TIME...Extrait

RAG-TIME...Extrait
On ne refera plus les sapins aussi verts ma sœur Ni les cieux aussi cieux, ni les aubes si frêles ni les goudrons fondants des routes de l'été ni les canons de bronze aux jambes des enfants sur la grand-place, à l'ombre insigne des vieux morts d'autres...
17 février 2017

RAPJAZZ...Extrait

RAPJAZZ...Extrait
Mots et rêves sont mes repères. Mon journal n'a pas de dates. En rapjazz je dis ma ville. Que pourrais-je écrire que l'on ne sache déjà ? Que devrais-je dire que l'on n'ait déjà entendu ? J'écoute ma voix baroque dans le miroir enflé de litanies sauvages....
15 février 2017

LE LIVRE OUBLIE

LE LIVRE OUBLIE
Des souris des morts je te sauve ô livre innocent qu’a laissé le fugitif fantôme d’un peuple passager fatigué de ses songes Avec toi tes lettres bouclées ont côtoyé la vérité du pain ont coulé même dans l’haleine lente du cèdre sont devenues passions...
6 février 2017

DERNIER POEME

DERNIER POEME
À l’âge de Guérin (14), à l’âge de Deubel (15), un peu plus vieux que toi, Rimbaud (16)anté-néant, parce que cette vie est pour nous trop rebelle et parce que l’abeille a tari tout pollen ; ne plus rien disputer et ne plus rien attendre, et couché sur...
15 janvier 2017

ALEXO XENIDIS...Extrait

ALEXO XENIDIS...Extrait
Braves gens braves gens de France Ouvrez-moi vos portes tout grand Je suis en 1942 je fuis sur la route je n’ai plus rien Et je porte Celui qui sera votre père Dans mes bras Et cet enfant a faim et froid et peur Braves gens braves gens de France Ouvrez-moi...
18 décembre 2016

JOEL GRENIER...Extrait

JOEL GRENIER...Extrait
"Pourquoi a-t-il fallu qu’un bout de nuit s’entasse Au fond de cette allée oubliée par le temps, Que la pluie de janvier recouvre de sa crasse Ces semblants de pavés balayés par le vent? Pourquoi a-t-il fallu que des ombres sans âme, Fantômes du Néant,...
4 décembre 2016

ALPHABET DE SABLE ... Extrait

ALPHABET DE SABLE ... Extrait
nulle route dans cette ébriété de lignes nulle pierre, nulle herbe pour essarter la peur le bleu menaçant et la horde ininterrompue des dunes dans la lumière des silhouettes peureuses font vaciller l'immense ta main juste ta main comme repère ou illusion...
26 novembre 2016

LETTRE D'AMOUR

LETTRE D'AMOUR
Je pense aux holothuries angoissantes qui souvent nous entouraient à l’approche de l’aube quand tes pieds plus chauds que des nids flambaient dans la nuit d’une lumière bleue et pailletée Je pense à ton corps faisant du lit le ciel et les montagnes suprêmes...
<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 > >>
EMMILA GITANA
Pages
Tags
Derniers commentaires